La FUE : une grande surface de cuir chevelu se trouve parsemée de mini-cicatrices circulaires régulièrement espacées. Vous pourrez éventuellement "repasser" une autre fois, mais guère plus. Pour cacher les "trous" on est alors obligés de recourir à des prélèvements par bandelettes
La grande constante de la perte des cheveux commune, c'est à dire androgénogénique, est sa progression presque tout le long de la vie, avec des périodes ou cette chute s'accélère, souvent au gré de facteurs extérieurs tels que le stress, la pollution etc. et d'autres où une stabilisation est observée. Personne ne peut prédire comment évoluera une chute de cheveux. Mes patients sont toujours prévenus, lorsqu'une greffe de cheveux est décidée, qu'il y en aura probablement d'autres au gré de la chute des cheveux. La technique FUT (bandelette) autorise plusieurs greffes, jusqu'à sept ou huit voire plus en fonction de la zone donneuse. A chaque fois, on retire 1,5 cm de largeur de cuir chevelu, Le cuir chevelu est tendu au début de part et d'autre de la fine cicatrice mais quelques mois plus tard (9 à 12 mois), la souplesse initiale se rétablit. Ceci autorise un nouveau prélèvement au dessus ou au dessous de la première cicatrice avec les mêmes résultats. 9 à 12 mois plus tard, on pourrait recommencer et ainsi de suite.
Dans la technique FUE (punch ou carottage), une grande surface de cuir chevelu se trouve parsemée de mini-cicatrices circulaires régulièrement espacées (photo 16). Vous pourrez éventuellement "repasser" une autre fois, mais guère plus : le risque est grand de ne plus avoir assez de cheveux pour cacher les "trous" et l'on est obligés de recourir à des prélèvements par bandelettes (photo 17). Celles-ci sont alors fibreuses, cicatricielles, difficiles à disséquer pour l'obtention d'un nombre important de greffons "valides". La zone donneuse est rapidement épuisée lorsqu'on recourt à la FUE.
